23 Juillet 2019
''Vers mères''
Femme bienveillante.
Amour dévoué.
Mère idéale.
Merci maman.
Ce parapluie qui me protége du soleil chaud.
Cette couverture qui rend ma vie si douce.
Cette échelle qui se déplie, me hisse en haut.
Ce regard doux d'où jaillissent amour et force.
Eurekâ.
La source qui ne se tarit jamais.
Jamais pour combler mes désirs.
Désirs qu'elle considère comme sa propre vie.
Dois-je dire, Diome, inasouvie la vie ?
Vie qu'Adja a 'dé-talé'(wolof) dès son enfance
Pour ne se vouer qu'à autrui
Marie, la sainte, vois-tu donc pas, là en face,
La ressemblance ?
Compassion, clarté, humilité, amour...
Marone. Eh oui vous êtes trois daronnes!
Mes très chères
Donnant amour et sagesse dès l'aurore.
Et pour éclairer nos nuits
Sacrifiez someil, paix, repos ! Oui les vôtres.
Vous dire merci n'est nullement généreux.
Hélas ! La vie. Ah ! Le temps.
Rien dans ce monde ne sera assez
Pour exprimer notre gratitude profonde.
Vais-je m'en remettre au triste mot, merci ?
Ou dire alhamdou lilah, remettre tout à Dieu ?
Certes votre présence dans nos vies est divine.
Donc, devine. Ma foi ! Je m'en remets
À mon coeur !
Femme simple
Ton dos a été le deversoir de nos peines
La source de ton amour eternel
Te pliant avec tes maux
Nous dépliant des mots doux
Ces mots d'où gîclent force et confort
Des mots qui cachent peine et tristesse
Pour ne ressortir qu'amour, que tendresse
Il n'y a d'enfant ni d'être malheureux qui
Par ton regard lumineux ne puisse à l'instant
Recouvrer sa gaieté d'antan.
La femme de tes rêves se cache. Oui.
Derrière ta maman, elle n'est pas devant
De peur qu'elle ne brise ce lien
Ni au même pied de peur
Qu'elle ne puisse être à la hauteur
Entre sacrifice physique et sacrifice mental
Entre nuits blanches et journées noires
Ta tête, toujours restée sur tes épaules
Tes pieds, sur terre
Foulant cailloux, trébuchant, tombant
Mais toujours, te relevant.
Espérant nourir le futur de ton précieux
Espérant par la grâce des cieux
Une belle tournure de sa vie déjà bâtie
Habits aiguayés par cette douloureuse routine
Routine qui t'a trempée dans cette sueur
Sueur qui abreuve de plus belle et dignement
Corps tout entier, soleil, et vêtements.
Que vous soyez lointaines ou proches
Toujours nous berçant, nous soutenant
Ou dans les cieux, sur nous, veillant
Notre force, éternellement, de vous, émane.
À nos vies saints êtres
À nos coeurs chères mères
Papa Mamadou Marone Ndiaye